La ville peut-elle être un espace de bonheur ?
Pour une régénération des pratiques sociales
Avec l’avénement de l’ère industrielle en occident, les communautés rurales ont été progressivement désertées au profit des villes. Déchargés du manteau étroit de la communauté et de la tradition, les individus obligés de converger vers les villes pour y trouver du travail y ont découvert une liberté et une indépendance leur permettant de gérer leur vie personnelle comme jamais ils n’avaient pu le faire auparavant. Mais ce qu’ils gagnèrent en liberté, ils allaient bientôt le perdre en socialité et en protection. Et, de lieu de rencontre qu’elle pouvait représenter, la ville allait progressivement se muer en lieu d’isolement et de danger.
Plus proche de nous, si les années 60 ont été celles de la libération du corps, les années 80 et 90 ont pris pour point de mire la qualité de la vie. Après s’être essayé à la vie à la campagne, les citadins ont envie de redécouvrir, de se réapproprier la ville. Mais une ville qui soit autre chose qu’un dortoir, une ville à visage humain.
Régénération des pratiques sociales, lieux de vie et de rencontre, espaces de convivialité, communication, entregent... tels sont les mots que j’évoquerai avec vous lors de cette conférence-rencontre.